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En 2001, l’architecte Inès Lamunière a fondé le Laboratoire Architecture et Mobilité Urbaine (LAMU) afin de répondre aux enjeux de l’évolution des modes de mobilité et de l’étalement territorial des zones urbanisées. La qualification contemporaine de l’urbanité est de plus en plus difficile à cerner : la dilution des notions de centralité, de densité, d’identité historique, de périphérie et de campagne impose aux architectes et urbanistes de résoudre des problèmes infrastructurels et logistiques sur un territoire élargi et connecté. Les méthodes mises en œuvre par le LAMU visent au développement d’un fonctionnalisme « augmenté » pour réussir l’intégration de l’infrastructure aux différentes échelles territoriales.

Oser projeter l’infrastructure

Des stratégies projectuelles de plus en plus complexes se doivent d’étroitement lier « densité » et « multifonctionnalité » afin de fabriquer la ville intelligente réticulée : pour les étudiants et les chercheurs du LAMU, il s’agit de développer une approche plus intégrative, plus positive de l’infrastructure de mobilité en interraction avec les échelles locales et globales. C’est la clef de la maîtrise de la densification et de l’étalement urbain. Dans cette perspective, l’atelier et les cours du LAMU visent au dépassement des méthodes modernes primitives pour « oser projeter l’infrastructure ». Les étudiants expérimentent la dimension technique de leurs projets en associant des programmatiques plus larges que l’efficacité des flux. La technologie du bâti, le droit foncier et de la construction, les réglementations énergétiques, les innovations constructives et les potentiels programmatiques, se trouvent ainsi enrichis par cette « approche intégrée de la complexité » qui permettra de répondre aux attentes d’une urbanisation en mouvement.

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